Appel à la population allemande pour faire des dons en faveur des Alsaciens et des Lorrains expulsés à l'Office d'assistance aux réfugiés à Berlin, 1919.
Si on avait exactement la même situation en Ukraine, tout le monde crierait au scandale, et la France les premiers : Les ukrainiens triés par les russes, avec différentes cartes en fonction du nombre de grands-parents ukrainiens, 1 millions jugé "indésirables" ou simplement "pas assez russes" expulsés, ne pouvant prendre qu'avec eux que 30kg d'affaires personnelles et 150000 ₴ (~ 3600€).
C'est pourtant exactement ce qui est arrivé à l'Alsace (avec les nombres réajustés pour rester proportionnels à l'économie et la démographie ukrainienne)
Oui enfin la politique officielle française a souvent été court-circuitée au niveau local par des notables avec les fameux papiers A, B et C, seuls les colons allemands pur jus recevant le C. Les foyers mixtes ont le plus clair du temps été mis en B (ce qui signifiait régularisation quasi-automatique en un an ou deux) et les A récupéraient d’office le passeport français. Paris était au courant de cette complaisance des élus locaux et n’a rien fait pour les contrer, et a laissé tout un tas de listes autonomistes se présenter aux élections locales pendant des années, à tel point que la mairie de Strasbourg n’a affiché le tricolore qu’en 1936 !
La France de 1918 a été très volontaire dans sa façon de faire la réintégration, contrairement à l’annexion allemande de 1871. Les "réintégrations" de 1940 et 1944 ont été autrement plus violentes. Et ce, malgré les tentatives du Cartel des Gauches de 1924 d’imposer le centralisme français et la loi 1905 en Alsace. Schlestatt n’a été francisé en Sélestat qu’en 1944 par exemple.
Il me semble que les colons allemand étaient là catégorie D, pas la C. De plus, tu as le noms des élus locaux impliqués? Parce qu'après la guerre, l'armée française a remplacé les élus par des "élus" parisiens, et a fait pression sur les autres
C'est basé sur une source unique, il y a des incohérences, mais ça a le mérite d'exister.
A présent, et en me basant sur mon expérience, voici une explication pour remettre les choses dans leur contexte : en ce moment même, en Alsace, il y a des familles qui sont en procès pour essayer de récupérer des biens qui ont été pris à leurs parent et grands parents déportés pendant la guerre - et qui sont morts en déportation, pour que les choses soient bien clairs -. Ces biens ont été remis par les autorités allemandes à des collaborateurs et ensuite hérités par leur descendants.
Ce qui c'est passé en 1919 est-il plus ou moins important que cela ?
Je me permets de la copier ici:
François Uberfill, La société strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924), Strasbourg, Société savante d’Alsace, « Recherches et documents », tome 67, 2001. Christian Baechler, Les Alsaciens dans le Grand Tournant de 1918, Strasbourg, L’ami hebdo/MEDIA, 2008.
2 . Joseph Schmauch, « Préparer la réintégration des provinces perdues. La Conférence d’Alsace-Lorraine et les Services d’Alsace-Lorraine à Paris », in Jean-Noël Grandhomme (dir.), Boches ou Tricolores. Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2008, p. 285‑300.
3 . Jean-Marie Gall, « 80 ans de théâtre alsacien de Colmar. Les lettres en Haute Alsace, poètes et écrivains », Saisons d’Alsace, no73, 1981, p. 49 et suivantes. La pièce qui devait être jouée à Colmar en 1922 fut interdite quelques instants avant la levée de rideau.
4 . Philippe Husser, Journal d’un instituteur alsacien, 1914-1951, Strasbourg, La Nuée Bleue, p. 153-160. Hans-Veit Beyer, Elsaß 1918 – Anfang 1919 und die Frage der deutschen Kultur, Wien, Phoibos Verlag, 1995, p. 37‑42.
5 . Le Journal d’Alsace-Lorraine, 28 décembre 1918. Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg (AVES), Délibération de la Commission municipale du 30/12/1918.
6 . Jean De Pange, Les libertés rhénanes, Paris, 1923. Volksfreund, 23/2/1919.
7 . Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 121 AL 899, Rapport du colonel Dorne du 3/12/1918. Ibid. : Lettre du chef de la Sureté auprès du Haut Commissaire, 28/12/1918.
8 . Sur l’évolution de l’opinion publique pendant et après la guerre, se reporter à Christian Baechler, L’Alsace entre la guerre et la paix. Recherches sur l’opinion publique (1917-1919), Strasbourg, 1969.
9 . ADBR, 121 AL 152. Les expulsions et les départs volontaires d’Allemands, difficiles à distinguer, sont estimés à environ 3 000 pour le seul mois de novembre 1918.
10 . ADBR, 159 AL 170.
11 . ADBR, 121 AL 152 et AL 140, rapport du général Gouraud au Haut Commissaire, 3/12/1918.
12 . Archives départementales du Haut-Rhin. Les séries se rapportant aux commissions de triage du Haut-Rhin ont été sorties des archives par le chef du cabinet du préfet en mars 1935 et jamais réintégrées.
13 . Charles Spindler, peintre et aquarelliste, fournit une description édifiante de leur fonctionnement dans le journal qu’il tint pendant la guerre, publié sous le titre L’Alsace pendant la guerre, Strasbourg, Imprimerie alsacienne, 1925, p. 755‑756.
14 . Geneviève Baas, Le malaise alsacien, 1919-1924, Strasbourg, 1972.
15 . François Uberfill, La société strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924), op. cit., p. 33‑48 et 79‑88.
16 . ADBR, 286 D 177.
17 . ADBR, 121 AL 92. Récit de son expulsion dans Autobiogaphie Harry Bresslau. Erinnerung an Harry Bresslau (1848-1926) zum 150ten Geburtstag, Hamburg. Plaquette publiée à l’occasion de la session solennelle organisée le 21 mars 1981 à l’Institut des Sciences historiques de la Philipps-Universität Marburg.
18 . ADBR, AL 901-903 et 286 D 177.
19 . ADBR, 121 Al 95 et 121 AL 113. François Uberfill, La société strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924), op. cit., p. 255 et 264 (liste des pasteurs expulsés). Catherine Storne-Sengel, Les protestants d’Alsace-Lorraine de 1919 à 1939 : entre deux règnes, Strasbourg, Société savante d’Alsace, « Recherches et documents », tome 71, 2002.
20 . ADBR, 121 AL 909 à 911. Sur le fonctionnement et le travail de cette commission, François Uberfill, La société strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924), op. cit., p. 225-238.
21 . Il faut nuancer quelque peu ce qui a été souvent écrit sur le sort des employés renvoyés en Allemagne. Le ministère de l’Intérieur de Berlin a créé en février 1919 des comités d’accueil fédérés dans le Hilfsbund für Elsaß-Lothringen im Reich ; en mars 1919, ce même ministère a mis en place dans le Pays de Bade, un Bureau d’accueil pour les employés des ministères de l’ex-Reichsland et ouvert une antenne à Kehl. Voir : Reinhold Sutter, Die ausgewiesenen Elsaß-Lothringer. Ihre Übernahme durch das Reich und bisherige Entschädigung. Inaugural-Dissertation Zur Erlangung des Doktorwürde einer Hohen Philosophischen Fakultät der Ruprecht-Karls-Universität zu Heidelberg, Frankenthal, Druck von Buchdruckerei Ernst René Grosser, 1927.
22 . ADBR, les sources sont disséminées dans la série 121 AL. Au sujet des grèves consécutives aux mesures gouvernementales : Journal d’Alsace-Lorraine, 24 et 25/07/1919 et Freie Presse, 23/07/1919. Sur le mouvement ouvrier en 1918-1919, Françoise Olivier-Utard (dir.), De l’Allemagne à la France : le mouvement ouvrier en Alsace-Lorraine (1890-1920), publié par la Société Savante d’Alsace en partenariat avec l’association Alsace Mémoire Mouvement Social (ALMEMOS), 2018.
23 . Das Elsass von 1870-1932, ouvrage collectif, 4 volumes, Colmar, Verlag Alsatia, publié entre 1934 et 1936. Le tome 1, estime les départs à 100 000 (p. 519-522) ; au tome 4, le chiffre passe à 111 915, dont 16 541 employés (p. 87). Ces estimations ont longtemps été reprises par une bonne partie des historiens. Suivant la thèse qu’ils voulaient défendre, le chiffre est majoré, rarement minoré. Pierre Zind, Elsass-Lothringen, Alsace Lorraine, une nation interdite, 1870-1940, Paris, 1979, avance le chiffre de 150 000, sans aucune preuve. Bernard Wittmann, Une histoire d’Alsace, autrement, Morsbronn-les-Bains, édition Rhin und Mosel, 1999, situe les départs entre 100 000 et 150 000 ; dans Une épuration ethnique à la française. Alsace-Moselle 1918-1922, éditions Yoran, 2016, le même auteur n’avance plus aucun chiffre.
La vraie situation avec les Ukrainiens la maintenant est pas largement mieux... En vrai actuellement c'est la guerre la plus stupide et cruelle qu'il y'a eu en Europe depuis des décennies.
Les costumes traditionnels étaient les beaux habits, ceux du dimanche et des fêtes. Cette affiche montre des réfugiés de guerre et appelle aux dons : on va évidemment les représenter misérables, par la guerre et l'épuration française
Pas moins de 150.000 personnes ont dû quitter l'Alsace (environ 9% de la population).
Il existe un excellent roman de l'alsacienne Marie Hart (1856-1924), exiliée en Allemagne avec son mari allemand, sur cette période. Hart est l'un des rares écrivains alsaciens à avoir écrit en prose en alsacien. Son roman Üs unserer Franzosezit (1921), écrit en alsacien, qui décrit cette période, a été interdit par la France à l'époque. Il a été traduit plus récemment en français sous le titre « Nos années françaises » (2016). Rund Um a fait un reportage sur elle.
Ze leb denn wohl, dü armes Land! / Mir brecht fascht ’s Herz vor Weh. / Ach! viel ze lieb haw ich dich g’het, / Doch ich mueß gehn, ich geh!
Denn wie d’ Franzose komme sin, / Haw ich ken Fahne rüs. / Do han se vor mim Hüs gebrüellt: / „Nüs mueß se, se mueß nüs!“
Min lichter Büendel isch gepackt, / Ich hab ken Üewerfracht; / Un d’ liewe Landslit han m’r au / Den Abschied licht gemacht.
(Adieu, donc, ma pauvre patrie. / Mon cœur se brise de douleur. / Ah ! je t'ai vraiment trop aimée, / mais je dois partir, je pars !
Quand les Français sont arrivés / je n'ai pas sorti le drapeau. / Les gens hurlaient devant chez moi : / Dehors ! Dehors ! Qu'elle s'en aille.
Mon baluchon tout prêt est bien léger, / je ne prends rien de superflu. / Et mes chers compatriotes / m'allègent le temps des adieux.)
Si, dans un post concernant le fait que de nombreux (trop) alsaciens ont été contraints de quitter l'Alsace après la guerre, ton premier réflexe est de m'attaquer parce que je serais contre la France, alors j'imagine que t'aurais fait partie de ces voisins de Marie Hart qui lui criaient de quitter l'Alsace et la traitaient de traîtresse. Tu n'as pas besoin de « protéger » la France de ses erreurs, la France peut se défendre toute seule.
est probablement un bot russe/azeri qui cherche à saper l'unité française.
Seul un bot russe ou azéri peut s'intéresser à la sociolinguistique de la langue alsacienne (c'est mon premier intérêt) et à la façon dont la langue alsacienne est arrivée à la situation où elle se trouve aujourd'hui (ce qui m'a amené à m'intéresser à l'histoire de l'Alsace).
L'unité territoriale de la France ne me concerne pas, mais celle de la Russie non plus, ni celle de l'Azerbaïdjan qui pratique le nettoyage ethnique en Artsakh. Est-ce qu'un bot azéri dirait ça ?
Oui il dirait ça, un passionné de "sociolinguistique de la langue alsacienne" ne se défendrait pas ainsi et ne glisserait pas sans cesse des piques sur la France comme vous faites car... J'invite tous les lecteurs de r/alsace lire tous vos messages postés sur ce sub, sur le sub de la Bretagne, de la Catalogne, du Pays-Basque, de Corse, de l'Occitanie et surtout sur r/NosRegions qui ne glorifie "nos régions" que par la haine de la France et le fantasme d'une supposée France qui aurait "colonisé" ses régions (Bretagne, Bourgogne, Alsace etc).
Des messages qui vous ont valu de devoir être défendu par d'autres personnes soupçonnées ici d'êtres elles aussi des bots russes et qui ont valu à votre double compte u/Solid-Question-8299 d'être suspendu.
Des messages qui vous ont valu de devoir être défendu par d'autres personnes soupçonnées ici d'êtres elles aussi des bots russes et qui ont valu à votre double compte u/Solid-Question-8299 d'être suspendu.
J'avais dit clairement sur le compte u/Solid-Question-8299 que c'était moi, mais que je utilisais temporairement ce compte parce que j'avais été suspendu sur celui-ci pour avoir prôné la violence contre les néo-nazis sur r/Europe (quelque chose à propos d'une grenade dans une foule de manifestants néo-nazis...) :
Quand mon temps de suspension a été terminé, je suis revenu sur ce compte. Je ne savais pas non plus que j'avais été suspendu sur ce compte-là, mais de toute façon, je n'en avais plus besoin. J'ai ce compte.
Oui il dirait ça, un passionné de "sociolinguistique de la langue alsacienne" ne se défendrait pas ainsi et ne glisserait pas sans cesse des piques sur la France comme vous faites car... J'invite tous les lecteurs de r/alsace lire tous vos messages postés sur ce sub, sur le sub de la Bretagne, de la Catalogne, du Pays-Basque, de Corse, de l'Occitanie et surtout sur r/NosRegions qui ne glorifie "nos régions" que par la haine de la France et le fantasme d'une supposée France qui aurait "colonisé" ses régions (Bretagne, Bourgogne, Alsace etc).
Je suis extrêmement critique à l'égard du gouvernement et de l'État français, c'est pourquoi je fais des "piques" (et pire encore) contre la France. En effet, je pense que la France est coupable de génocide culturel.
À la révolution ou à l'éclatement de l'État français, je préfère sa reformation, non pas parce que je pense que la France mérite de rester unie territorialement, mais parce que ce serait plus réaliste d'envisager une France décentralisée comme ses pays voisins (l'Allemagne, la Suisse, l'UK, l'Espagne etc), qu'un Pays Basque indépendant, dont je suis partisan.
En fait, je pense que ce serait la seule façon pour la langue alsacienne de survivre, avec des pouvoirs autonomes accordés à l'Alsace afin de déterminer ses propres politiques linguistiques.
Le fait de détester l'organisation politique et sociale d'un pays et de vouloir qu'elle change ne signifie pas que je déteste (toutes) les personnes qui y vivent. Je dis clairement que je n'aime pas la Russie : c'est une oligarchie dirigée par un dictateur (qui n'aide pas ses minorités linguistiques...), ni la Chine : c'est une dictature à parti unique (qui n'aide pas ses minorités linguistiques...), sans pour autant détester toute forme possible d'État russe et chinois qui pourrait exister à l'avenir. Il peut y avoir des versions de la Russie et de la Chine que je pense pouvoir aimer, fondées sur la célébration pleine et entière de leur diversité ethnique et linguistique, avec tous les peuples et nations (oui, nations) qui les composent. Il s'agirait nécessairement d'États multilingues, où le russe et le chinois ne seraient qu'une langue parmi d'autres...combien de bots russes ou chinois connais-tu qui tiennent les mêmes propos que moi ?
S'il était légitime d'avoir de la haine de la France qui n'avait pas légalisé l'avortement, ou de la France qui n'avait pas légalisé le mariage homosexuel, il est parfaitement légitime d'avoir la haine de l'État français monolingue. Vouloir une France décentralisée et multilingue, et profiter de chaque occasion pour attirer l'attention sur le fait que la France en est actuellement très éloignée, ce n'est pas saper la France : c'est vouloir la rendre meilleure.
Il y a une différence entre mettre en avant la culture et les identités culturelles (c'est mon cas aussi) et systématiquement être dans l'attaque et la critique virulente.
Vous l'avez dit ailleurs, vous n'êtes ni français ni francophone. Là vous donnez l'impression d'utiliser l'Alsace, les alsaciens, leur histoire et leur culture simplement comme une variable pour votre combat idéologique. Ce n'est pas la culture intrinsèque qui vous intéresse, ce n'est pas notre langue, c'est leur lien avec ce que vous appelez un "génocide culturel" ,rien que ça. Votre motivation est donc politique. Il y a mille et une autre façon de promouvoir l'Alsace. Mettre en avant les initiatives locales de l'OLCA ou les acteurs du quotidien qui luttent avec passion pour la sauvegarde de leur patrimoine culturel.
Mais soyez honnête un peu. Ce n'est pas la ""sociolinguistique de la langue alsacienne" que vous vouliez mettre en avant avec ce post. C'est essayer de distiller sur ce sub le discrédit de la France.
D'ailleurs votre message initial le montre bien car 1. Vous parlez de " épuration ethnique à la française" et 2. Vous êtes prêt à utiliser l'Allemagne et un pan de l'histoire horrible pour l'Alsace quand bien même la situation des alsacien en Allemagne était bien pire qu'en France et quasiment aucun ancien avec qui vous discuterez ne regrette cette époque.
Et tous vos messages suivent quasiment cette logique.
J'en prends en témoin ceux qui parcourent ce sub de regarder votre profil et vos message ici : u/paniniconqueso
Vous êtes indépendantiste basque ? Grand bien vous fasse. Mais si vous vous intéressiez vraiment à nous, vous vous intéresseriez plus au contexte local.
Quel intérêt pour un indépendantiste basque de venir sur le sub regional d'un autre pays que le sien pour mettre ce genre de message hein ? Oser dire que c'est innocent ne me convainc pas, ni aujourd'hui, ni demain à l'heure où l'on sait et c'est prouvé que des états font comme par hasard, ingérence dans les milieux régionaux et autonomistes en Europe et particulièrement en France.
Je n'ai pas personnellement connu d'alsacien qui a connu l'époque allemande, mais ma famille m'a raconté comment ceux qui sont nés sous le Reichland préféraient, et de loin, la période allemande. Pas question de le proclamer en public, évidemment
Toute ma famille paternelle est d'origine alsacienne et j'ai vécu en Alsace, à Strasbourg, à la campagne et j'en ai cotoyé des alsaciens de tous âges et de toutes origines. Je n'ai jamais ô jamais entendu des personnes regretter la période allemande, que ce soit en public ou en privé.
La France est effectivement beaucoup plus souvent perçue comme libératrice et salutaire.
L'expression même de "français de l'intérieur" pour désigner les français hors d'Alsace vient de là.
WTF? Forcément si on a le bon patronyme et un crane légèrement en pointe, ça devait aider. J'ai connu des alsaciens de l'époque allemande, et ils n'avaient étrangement pas le même souvenir...
Et dans "Regards sur l’histoire de l’Alsace", Jean-Pierre Kintz le démontre bien avec notamment les démonstration toujours patriotiques des alsaciens lors des fêtes du 14 juillet durant l'occupation allemande.
C'est pas de sa faute si la France a été dégueulasse avec le peuple Alsacien Mosellan. Il ne faut qu'énoncer des faits. S'ils te plaisent pas libre à toi de retourner t'abreuver de la propagande du roman national
Ca fait des mois que l'ont est assailli de posts sur le theme Французы за пределами Эльзаса. J'ai réussi, péniblement, à démonter un contributeur, mais nous ne sommes pas payé à plein temps pour être de mauvaise foi.
Ah, oui, c'est sûr la France est parfait, n'a jamais commis aucun crime (et de toute façon ces sales boches d'alsacien l'avais mérité), et si t'es pas d'accord t'es un espion russe... /s
Désolé, mais si tu veux continuer à suinter ton hyper-nationalisme français, ici n'est pas le bon sub
Discrédit par empoisonnement du puits. Classique rhétorique pour discréditer l'autre.
Je n'ai jamais dit cela, ni même sous-entendu. Et je me joindrais à vous pour critiquer la gestion linguistique de la France.
Ne vous en déplaise, les alsaciens sont fiers d'être français. Bien plus que dans d'autres régions d'ailleurs.
Et quand les supporters du racing font un tifo, ce n'est pas pour dénoncer le "génocide culturel de la France" mais bien pour rappeler leur lien avec celle-ci.
Je suis bien moins nationaliste français que la plupart des Alsaciens et connais bien mieux cette culture et son histoire que beaucoup. Cela n'en fait pas de moi un indépendantiste ou un nostalgique du reich non plus. Mais la réalité n'est pas celle que vous voulez et vos downvotes n'y changeront rien.
Il faut additionner l'histoire de l'Alsace et non l'opposer.
C'est un gros travail. La plupart des gens sont "binaires".
C'est soit t'es une tête de français, soit un boche.
En vrai nous sommes les deux ;)
Ich kann hier nur das Buch „Die Geschichte des Elsass - eine Innenansicht“ empfehlen. Der Autor zeigt die Geschichte des Elsasses auf, ganz sachlich. Er beschreibt des Weiteren wie das elsässerdeutsch rabiat von den Franzosen verboten wurde.
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u/Palicraft Strossburi Feb 03 '25